Démocratie, caisses vides et ventres creux

Les régimes qui succèdent aux dictatures commencent par octroyer de nouvelles libertés : cela ne coûte rien aux caisses publiques. Il leur est et leur sera moins aisé de remplir les assiettes, surtout à l’heure où ...

les prix des denrées alimentaires flambent, sous la triple pression de la démographie mondiale, des catastrophes climatiques et de l’amélioration de l’ordinaire du repas moyen avec, dans les pays émergents, plus de viande et donc plus de céréales consacrées à l’élevage.

Les peuples qui s’émancipent voudraient d’abord être assurés de leur pain quotidien. Ils souhaitent même un peu plus que le strict minimum. Comment y parvenir ? Si l’intendance ne suit pas, si les réformes économiques peinent à être mises en œuvre, si l’aide et les investissements extérieurs n’affluent pas, la déception peut être à la mesure de l’espoir déçu. De cette déception peut naître une nouvelle révolte. Et de la nouvelle révolte peut surgir une nouvelle dictature. Voilà le danger en Egypte … et ailleurs

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