Communication : la clairvoyance du coeur

A l’origine du signal il y a l’émetteur et ce que veut l’émetteur du signal c’est transmettre une information. Il a quelque chose à dire, un message à faire passer. Il veut communiquer. Mais pour communiquer il faut aussi un récepteur. Et ce récepteur ne pourra réceptionner le signal que si le canal de transmission du signal est fonctionnel et si, de plus, il est en phase avec l’émetteur.

Prenons un exemple. Un journaliste présente la météo à la radio. Sa voix captée par le micro est ensuite transformée pour pouvoir utiliser le canal hertzien. L’auditeur est équipé d’un poste radio qui réceptionne le signal et lui permet d’écouter la météo. Il peut donc s’équiper d’un parapluie pour sortir de chez lui.

Dans le cas de la Vigilance, ce n’est pas aussi simple. Pourquoi ?

Le récepteur, c’est-à-dire nous membres du Club, nous ne savons, ni qui est l’émetteur, ni le canal de transmission qui est utilisé, ni encore moins le message qui est envoyé. Nous ne savons pas de plus, s’il s’agit d’un message originel, retransmis à plusieurs reprises, tronqué, transformé ou basé sur une rumeur. Sa validité est donc sujette à caution.

Si l’émetteur peut dans beaucoup de cas être identifié (un individu, un groupe ou une communauté, une organisation politique ou religieuse ou autre,  une entreprise ou un gouvernement), dans certains cas il peut arriver aussi que l’émetteur ne soit pas conscient de son rôle. Nous avons alors affaire à un émetteur inconscient. Il émet alors sans le savoir. Bien des phénomènes collectifs de société sont de ce genre.

Par ailleurs, les canaux de diffusion nombreux, complexes et interchangeables, sont difficilement identifiables dans nos sociétés modernes. A ceux historiques de la parole orale et de l’écrit, sont venus se surajouter ceux de la radio, de la télévision, de la téléphonie et de l’internet, ceci sans compter sur l’expression artistique sous toute ses formes. Un grand micmac inaudible d’autant qu’à présent ils sont tous employés presque à saturation. Trop d’informations tue l’information.

Pourtant le besoin d’être à l’écoute est là. Nous sommes de plus tous convaincus de la nécessité de voir au-delà des apparences pour mieux comprendre et prévenir. Alors comment écouter, comment sélectionner ce signal que l’on dira faible et l’interpréter pour que l’on puisse s’équiper du parapluie ?

J’aurai tendance à dire, à priori, qu’il n’y a pas de réponse, pourtant, je me souviens d’une lecture qui peut nous apporter la solution. Cette lecture parlait d’un filtre dont tout humain est équipé et qui peut nous permettre, nous vigilants,  d’aborder ces problèmes de signaux faibles, d’émetteur et de récepteurs. Elle disait ainsi par l’intermédiaire d’un Petit Prince : « On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. »  et son auteur était Saint-Exupéry.

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Commentaires

Oui, mais dans le cas de Pariser, ce n'est pas le coeur qui filtre, mais l'algorithme de Google !

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