Cauchemar résidentiel

Etre propriétaire, c’est épatant si l’on reste toute sa vie dans la même maison ou si les prix ont monté avant qu’on ait besoin ou envie de la revendre.

Etre propriétaire, c’est épouvantable si l’on a perdu son emploi, qu’il n’y a pas de travail dans la localité où l’on se trouve et personne qui veuille racheter votre logement à un prix suffisant pour rembourser les emprunts contractés. Le cas – hélas ! – est de plus en plus fréquent.

Des millions d’ex « heureux propriétaires » se retrouvent « scotchés ». Aux Etats-Unis - pays emblématique de la mobilité - la surprise est de taille. Jusqu’à la crise des subprimes, le chômage était « frictionnel » : les demandeurs d’emploi trouvaient d’autant plus rapidement du boulot qu’ils n’hésitaient pas à déménager et que le marché du crédit hypothécaire fonctionnait à merveille. Aujourd’hui, ce marché est moribond et les chômeurs (environ 10% de la population) sont, pour moitié, de « longue durée ».

Les bienfaits de la location apparaissent évidents dans les pays scandinaves et en Allemagne où les loyers sont encore abordables. Dans la plupart des grandes villes françaises, tel n’est pas le cas. A Paris, les loyers représentent, en moyenne, plus du tiers des revenus disponibles et atteignent parfois la moitié. Il est temps de relire le « point clé » rédigé par Roger Fauroux sur les moyens de :

En finir avec le mal logement

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